Les Rillettes Hallucinées
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 Premiers âges, selon Abd Al-Hakim Houda (de la tribu de Hakim)

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onslir
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MessageSujet: Premiers âges, selon Abd Al-Hakim Houda (de la tribu de Hakim)   Premiers âges, selon Abd Al-Hakim Houda (de la tribu de Hakim) Empty27/6/2014, 11:25

Pour faciliter des compréhensions de lecture, voici quelques informations qu'il vaut mieux connaître :

Je me présente donc, Abd Al-Hakim Houda et, comme mon nom peut le laisser deviner, je suis Shrîn, du peuple vivant dans le désert situé dans le Sud-Ouest de notre continent.
Je vais me rendre dans le Nord-Ouest, dans l'Empire Draconique, très grande puissance du continent sur le déclin, où mes premières aventures vont débuter.

Les Shrîns sont en conflit permanent avec leurs voisins occidentaux, les Chasseurs. Les autres peuples de notre monde les appellent plutôt des Démons.
Les Shrîns qui se consacrent uniquement à la lutte contre ces Chasseurs sont nommés Combattants Saints, ou encore Guerriers Saints pour ceux choisis par la caste des mages astrologues.
Enfin, tout bon Shrîn croit au Jardin aux Milles Étoiles, paradis auquel seuls les plus sages et les plus valeureux d'entre nous peuvent prétendre. Le Hurlant, le Dieu des démons, a abattu son ancien gardien lors de sa tentative pour s'emparer du lieu. Ce gardien était l'ancêtre de mon peuple et sa mort n'a fait que renforcer notre haine contre les Chasseurs.

En ce qui concerne l'Empire Draconique.
Leur Dieu principal est Dragon lui-même. Ses prêtres, les Gardiens du Triptyque Draconique, suivent une voie faite de connaissances, sagesse et vérité. Je n'ai jamais rencontré de véritable difficulté avec eux. Ils sont bons et ma lutte contre les Démons a toujours eu leur assentiment. Dommage qu'ils soient si prudents. Ils ont besoin de vérifier, recouper, analyser la moindre information avant de pouvoir l'exploiter. Il faut dire aussi que leur influence a grandement diminuée, surtout dans le Kerevan, et que porter des accusations contre des nobles ou des mages est hautement risqué.
L'entité militaire qui est liée au Triptyque est celle des Chevaliers Dragons. Une armée sous les ordres directs de l'Empereur. Sa puissance provenait des nombreux dragons qu'ils employaient. Mais ces créatures s'éteignent désormais bien plus rapidement qu'elles ne se reproduisent, réduisant leur puissance de frappe. Ils sont toutefois d'honnêtes combattants portés par la volonté de justice.

Géographiquement, l'Empire lui-même est découpé en Principautés (où l'on peut encore trouver des dragons) et Marches (celles où ces fabuleuse créatures ont totalement disparues).

Dragon créa autrefois une coquille afin de protéger le monde. Il n'en reste désormais que des fragments, mais ceux-ci contiennent encore une puissance magique fabuleuse. Quelques uns de ces fragments furent récupérés et partagés, pour étude, entre diverses écoles de magie, liées par un serment de coopération, (toutes présentes dans l'Empire, à l'exception de celle des Astrologues d'Al-Keffa, située dans la capitale de mon pays) leur conférant par là-même notoriété et puissance.

Au début de mes aventures, je vais me retrouver dans la principauté la plus occidentale de l'Empire, celle du Kerevan. Elle est dirigée par le Magiocrate, qui est à la fois Prince et dirigeant de l'école de magie de la Juste Voie.

Il existe bien des races humanoïdes sur ces terres, pour citer celles qui auront été rencontrées lors de mes aventures, nous avons :
Les Athals. Nous dirons les humains du cru, la race la plus courante.
Les Adamahs, des cavaliers nomades (et pilleurs craints de leurs voisins). Ils vivent dans des plaines situées au Sud (partie occidentale) de l'Empire.
Les Drakins, lointains descendants de dragons ayant fauté avec des Athales. Ils gardent quelques caractéristiques reptiliennes de leurs ancêtres. Surtout en ce qui concerne une excessive bonne opinion d'eux-même.
Les Argans, regroupe diverses races humanoïdes considérées comme sauvages et dangereuses.
Les Tarkans, dénomination pour les métis entre les Argans et les Athals.
Les Eldiars, ils sont des Argans civilisés d'aspect Homme-Loups. Très bons pisteurs, ils ont la réputation, dans l'Empire, d'être couards. Les rares que j'aurais rencontré me laisseront une toute autre opinion.
Les Uféans. Peuple proche des fées et qui est lié aux Helsiniens.
Helsiniens. Ils vivent dans le Nord-Est du continent et sont de farouches guerriers en guerre contre l'Empire. La présence de leurs Dieux à leurs côtés leur apporte un avantage militaire supplémentaire qui met à mal les armées impériales depuis des années.
Les fées, et autres Elfiques. Elles ne vivent pas à proprement parler dans notre monde, mais elles sont en interaction permanente avec lui. Il est difficile de se faire une opinion sur elles. Elles sont à la fois naïves et retorses, elles estiment que leur opinion est la seule valable. Elles usent de magie de façon naturelles, certaines de façon très puissante. Véritables focus magiques, il semblerait que certains sortilèges (mais pas tous, contrairement à ce qu'elles croient, ou estiment, contre toute logique) vont puiser directement dans leur corps l'énergie nécessaire à leur accomplissement. La conséquence étant un épuisement de leur métabolisme pouvant aller jusqu'à la mort.


Dernière édition par onslir le 27/6/2014, 17:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Premiers âges, selon Abd Al-Hakim Houda (de la tribu de Hakim)   Premiers âges, selon Abd Al-Hakim Houda (de la tribu de Hakim) Empty27/6/2014, 11:26

Pour débuter la narration de mes aventures, nous commenceront par ce rapport que j'avais écrit à l'attention d'un juge impérial.
Et bien, oui, j'ai beau être un guerrier, je n'en suis pas moins aussi un lanceur de sort et mes connaissances de l'écriture sont loin d'êtres anodines. La nécessité m'a également poussée à apprendre à lire et écrire dans plusieurs langues, dont j'ai également étudié l'usage oral.
Toujours est-il que ce juge impérial avait été sollicité car mes investigations avaient poussées un Commandeur des Chevaliers Dragon à procéder à l'arrestation du Comte de Nazerion. Important noble de la principauté du Kerevan, placé sous l'autorité directe du Magiocrate en personne.

Les juges impériaux, aux ordres de l'Empereur, sont sa voix et leurs décisions sans appel.

J'avais donc estimé nécessaire de préparer ma prose afin de n'omettre aucun détail. J'ai bien fait car, des détails, il en était friand.


Dernière édition par onslir le 27/6/2014, 11:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Premiers âges, selon Abd Al-Hakim Houda (de la tribu de Hakim)   Premiers âges, selon Abd Al-Hakim Houda (de la tribu de Hakim) Empty27/6/2014, 11:26

Lors de l'un de nos déplacement entre deux oasis, ma tribu est tombée sur le lieu d’un combat semblant récent.
Une très petite caravane de nomades avait été massacrée (11 membres d’une même famille) et le seul élément particulier fut un symbole runique trouvé sur place.
Un sage voyageant avec nous (profitant de la sécurité du nombre) pu faire le lien avec les Chasseurs. Surtout par la façon étrange que la rune avait eue d’apparaître sur divers objets et dans le sable.
Nous avons suivis leurs rares traces jusqu’aux portes des Royaumes-Unis, à l’extrême Est de notre désert.
Dès lors, j’ai poursuivi seul la piste, endossant par là-même le rôle de Combattant Saint.

Cette piste (uniquement des symboles identiques à ceux trouvés sur le lieu du massacre) m’a conduit jusqu’aux portes de l’Empire, à travers les Royaumes-Unis et les plaines Adamah.

Mais les traces devenaient de plus en plus  rares et je commençais à croire que j’allais perdre toute piste.
C’est alors que je fis la connaissance d’un homme, Maître Conrad Falerm, qui, après avoir prit connaissance de mes difficultés, et étudié le symbole, me proposa de me rendre dans le nord-ouest du Kerevan, sur les terres du Chevalier De Guerdan. Dans la baronnie de Valurik. Il m’y donnait rendez-vous à la chapelle locale de l’Ordre du Triptyque, lui-même ayant une mission à accomplir auparavant.

Soupesant le risque de m’écarter de ma piste actuelle, mais fortement impressionné par l’individu, je décidais de suivre son conseil.

C’est ainsi que je parvins aux portes des chaînes montagneuses bordant l’Empire.
Là, je trouvais le temple et m’y rendais aussitôt.
Dans la pénombre du bâtiment, et mes yeux encore pleins du soleil extérieur, je glissais sur une flaque de sang que je n’avais pas vu, près du corps de Maître Falerm.
Mon trouble de cette tragique découverte fut plus grand encore lorsque je constatais, qu'avec ma chute, le liquide carmin avait dessiné le fameux symbole sur le sol.

Après avoir donné l’alerte, et fait valoir mon innocence dans cette affaire, j’aidais Corbus,  un Drakin fils du Chevalier, à pourchasser les meurtriers. Nous les retrouvâmes et les combattîmes. Des Damnés, ils font partis des plus faibles parmi les Démons.
Hélas, et comme attendu, il ne fut pas possible de tirer la moindre information de nos prisonniers qui préférèrent mourir que de révéler quoi que ce soit.
Je décidais de rester sur place afin d’enquêter plus avant, n’ayant plus aucune autre piste à ma disposition, me liant avec Corbus et Bromac de Knordol, un Tarkan fils adoptif d’un autre Chevalier, voisin des De Guerdan. Je fis également la connaissance d’un valeureux Eldriar, Dardan, qui, hélas, périt peu de temps après notre rencontre.
Durant le temps passé avec eux, j'aidais la famille dans se lutte contre des Adamahs, alors qu'ils avaient signés un accord de paix avec eux récemment. Je les assistais aussi dans des troubles rencontrés avec leur exploitation minière.

Je fis aussi plus ample connaissance avec l’Ordre du Triptyque Draconique, auquel appartenait Maître Falerm, et, nos intérêts convergeant, l’ordre acceptât de m’aider à trouver plus d’informations sur le symbole.
Sans succès hélas.

Ils me dirigèrent alors vers l’école  des Mages à la Voie de Dragon, à Krabowzk, espérant que leur riche bibliothèque, et leurs mages férus de connaissances, pourraient m’aider.

C’est ainsi que je fus introduit auprès du Sage Elimus Forkien.
Celui-ci, après d’importantes recherches et l’usage de magie, finit par me révéler des informations importantes qui m’aidèrent à mieux comprendre les mystères entourant le symbole.

Les données recueillies sont floues, et pour cause, vous aller comprendre pourquoi.
Il y a fort longtemps, un Noble Impérial, également mage, pactisa avec les Démons.
Sa puissance s’accrut tant, et il devint un tel danger pour l’Empire, que Dragon lui-même allât au combat contre son armée du mal afin de le rabaisser.
Il vainquit et lançât ensuite un puissant sortilège.
Tous les serviteurs du mage félon seront désormais marqués par un signe qui, partout, permettra de les reconnaître.
Il ordonna également que le Noble, qui avait disparu, soit oublié de tous.
Telle fut la malédiction lancée. Ou tout du moins la version parvenue jusqu’à moi et que, j’ose le croire, je n’ai pas par trop déformé des propos tenus par le Sage.

Le Sage Forkien parvint aussi à découvrir que ce symbole apparaît, de temps à autre, dans l’Empire et essentiellement à l’Ouest, dans le Kerevan.

Je tenais l’explication concernant ces symboles apparaissant un peu partout, de façon inexpliquée. Mais un nouveau mystère se présentait à moi. Quels liens pouvaient avoir les Démons actuels avec ce Noble depuis si longtemps disparu ?

Un peu perplexe, mais fort de mes nouvelles connaissances, je décidais de poursuivre mes recherches dans leur bibliothèque. C’est ainsi que je retrouvais la trace du symbole sur le lieu d’un massacre, tout un village, perpétré voilà une trentaine d’années, dans le Kerevan. Je décidais donc de retourner dans cette principauté, car tout m'y ramenait.

En chemin, lors des terribles orages qui se succédèrent voilà quelques semaines, un éclair zébra le ciel en dessinant le symbole.
Sans hésitation, je me rendais dans la direction ainsi donnée. C’est de cette façon que je parvins à sauver une paysanne des griffes de deux Démons. Des Damnés qui portaient exactement le même équipement (armure de cuir et rapières) que ceux que j’avais déjà eu à combattre sur les terres des De Guerdan.
La paysanne me narra alors qu’une troupe d’une vingtaine d’hommes, menés par un personnage à cheval, venaient de pénétrer dans son village, Valtan. Ils avaient massacré le Gardien du Triptyque et enfermé le reste de la population dans une grange.
Je compris rapidement que je ne pourrais vaincre sans aide, tout en me remémorant les événements d’il y a une trentaine d’années. A contrecœur, je m’éloignais du village pour me rendre aussi vite que possible à Kersek, communauté la plus proche, afin d’y chercher renforts et, aussi, finir d’y faire soigner la femme, blessée dans l’altercation.
Les Gardiens que je rencontrais agirent rapidement et allèrent quérir assistance auprès du Seigneur local, le Chevalier Atlan. Celui-ci, peu convaincu par mes propos, hésitât à se lancer dans une équipée hors de ses terres.
Les gardiens réussirent malgré tout à regrouper quelques courageux qui nous accompagnèrent. Nous étions 16 à partir ainsi.

Le problème rencontré, une fois arrivés au village, fut que l’homme à cheval portait ostensiblement les armoiries d’un noble, celles du Comte de Nazerion, comme je l’apprendrais plus tard.
Les gardiens ne savaient donc comment réagir, même si un des leur avait été tué. Et même si les hommes étaient occupés à torturer des villageois, finissant par les éviscérer.

Je restais à l’écart, pendant les pourparlers souhaités par les Gardiens, prêt à intervenir rapidement.
C’est alors que je fis la connaissance d’une petite fée habitant à l’endroit où je me postais. Celle-ci me parla des douleurs que leur infligeait l’utilisation de la magie. Même si notre partit était inférieur en nombre, je lui fis promesse de ne pas user de magie pour ce combat. Elle me promit en retour de l’aide. Et ce fut le cas.
Les gardiens partis en négociation furent rapidement pris à partie et le combat débutât.
Je notais que des lances et flèches, ne venant pas des archers restés en retrait, firent plusieurs morts parmi nos adversaires. A la fin de la lutte, tandis que les Gardiens soignaient leurs blessés, et les villageois qui étaient torturés au moment de notre arrivée, je me rendais dans la direction des traits providentiels qui nous avaient si bien aidés. Un autre Elfique, Eliven, se tenait devait moi. Après avoir balayé mes remerciements, estimant que mon pacte de non magie passé avec sa compatriote lui suffisait, il me rappela combien la magie leur était néfaste et que, avec d’autres, il enquêtait sur la création d’une armée magique, comprenant des Démons (mais ce point lui semblait sans réelle importance par rapport au reste). Des hommes, dans le Kerevan, s’étaient ainsi lancés dans cette entreprise risquée.

Une fois les villageois libérés, et les gardiens revenus à leur temple, je repartais vers les terres des De Guerdan, afin de leur donner nouvelle et voir si Corbus et Bromac seraient prêts à m'apporter assistance.
C’est arrivé là-bas que j’appris la tragique nouvelle. Les récents conflits des De Guerdan contre les Adamahs étaient arrivés à leur paroxysme durant mon absence. Plusieurs centaines d’entre eux avaient fondus sur le château d’où le Chevalier était absent, il était alors au chevet de son Baron mourant. Son impétueux fils, Corbus, menât alors un acte insensé, fondant sur l’ennemie vingt fois plus nombreux. Il périt au combat, ainsi que Bromac et nombre de valeureux soldats. Le village fut mis à sac, le château détruit. Dame de Guerdan et sa fille, tuées.
Il semblerait également que les mercenaires, qui étaient en charge de la protection de la fortification, avaient fuient sans attendre la horde.
Après avoir présenté mes condoléances et effectué les rites funéraires traditionnels, même s’ils venaient un peu tard, je partis vers Nazerion.

Là, je commençais par un événement auquel je n’avais jamais eu l’occasion d’assister. Une vente aux enchères publiques. Lancée par le Comte, au profit de ses œuvres caritatives. Quel ne fut pas mon étonnement de découvrir, parmi les objets, une toile dont le cadre présentait, mêlé aux autres moulures, le symbole Démoniaque.
Mais un vol commis lors de la vente ne me permit pas de trouver un moyen d’observer plus longuement la toile. Tout juste puis-je apprendre qu’elle avait été peinte il y a près de cinquante ans et que sa nouvelle propriétaire était le Chevalier De Zirkael, bretteuse émérite. Je fis également, à cette occasion, la connaissance de Nolan, un Athal des cités libres, partit à la recherche de son mentor mystérieusement disparut.

Les gens de l’Empire ne connaissent que vraiment peu les Shrîns. Habitué aux réactions suscitées par ma présence et à la défiance habituelle à mon égard, je décidais d’employer la ruse pour me rapprocher du Chevalier De Zirkael. Mes finances étant  également au plus bas, et ne m’estimant pas trop piètre combattant, je décidais de me faire employer par elle comme adversaire d’entraînement, faisant valoir que mon arme et mes techniques de combat exotiques pourraient lui apporter une expérience nouvelle.
C’est ainsi que je pus revoir le tableau et l’étudier.
Il me fallut du temps pour repérer un personnage, dans la foule qui avait été peinte, portant lui aussi le symbole et montrant, de ses bras tendus, un bâtiment de la place du marché principal, celle-là même où avait eu lieu la vente aux enchères.

Rapidement, je me rendais sur les lieux pour y trouver une forge fermée. Me renseignant, j’appris qu’elle appartient à Nils, un forgeron connu pour sa célérité. Et que cela faisait 2-3 mois qu’il ne travaillait plus chez lui, mais partait tôt tous les matins pour une destination inconnue. J’attendais son retour afin de bien repérer sa physionomie et, dès le lendemain, je le suivis aussi discrètement que possible. C’est ainsi qu’il me mena aux ateliers construits dans ce champ isolé au Nord de la ville. Bien que n’ayant pu m’approcher, la zone étant par trop découverte, je repérais facilement les gardes et, surtout, leur équipement qui me devenait par trop familier.

Ayant déjà pris contact avec le Gardien local, je lui demandais d’avoir, aussi vite que possible, un entretien avec un de leur Sage ayant encore quelque influence dans la région. Le temple de Nazerion est en déshérence depuis le scandale qui a frappé l’Ordre l’an passé. Son Sage, et les Gardiens les plus influents, avaient été reconnus coupables de vol et exécutés en place publique.
J’attirerais d'ailleurs votre attention sur ce point, messire juge. Sur cette coïncidence, à, propos de l’Ordre du Triptyque, ennemi des Démons et dépositaire de la connaissance, ayant certainement à sa disposition des sortilèges pouvant dévoiler les secrets les plus sombres. Cet Ordre avait perdu d'un coup toute influence dans la ville de Nazerion. Lieu où allait se lancer une entreprise militariste ou qui commençait à devenir par trop importante. Je dois vous dire, messire juge, que j’ai rapidement pensé que le vol aurait pût être monté de toute pièce afin de faire chuter ces hommes épris de justice.

J’attendis, de trop longues semaines, une réponse à ma demande d'entretien. Celle-ci fût, heureusement, positive. Aussi vite que possible, étant plus qu’impatient, je gagnais l’Ermitage où je fus reçu par le Sage Critomir. Celui-ci m’écoutât avec intérêt et usât de magie pour confirmer ce qui n’était pas un doute pour moi.
Il s’étonna également que je ne me sois présenté directement aux Chevaliers Dragon. Je lui fis valoir que ma condition de Shrîn, tout Combattant Saint que je sois, n’avait aucune valeur dans l’Empire et que mes propos seraient certainement mis en doute.
Il admit la chose et me fit une lettre d’introduction où il se portait garant de la véracité de mes dires.

C’est ainsi que je me rendis à la commanderie  de Nazerion et que je transmettais l’information au Commandeur, le Chevalier Marsan D’Erkaël. Celui-ci réagit promptement et partit enquêter sur place.
Les Damnés, peu enclins à discuter avec des serviteurs de Dragon, pas plus qu’avec un Shrîn, lancèrent une attaque dès qu'ils aperçurent notre troupe.
A mon grand désarroi, le Chevalier me refusât de pouvoir participer au combat.
Je pu faire constater que chaque corps des  Chasseurs portait la fameuse marque, en divers endroits et de différentes façons.
Pour la suite, je n’ai pas assisté aux interrogatoires et je ne pourrais vous fournir d’informations directe sur ce que le Commandeur a pu obtenir de ses prisonniers.
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